Convoquée sur un plongeoir, une femme s'émeut et s'amuse de ses amours déçues, du monde où tout est à l'envers, pour peu à peu, réaliser qu'il est peut-être temps de prendre son envol et de vivre. La Tour de Pise est une comédie sur les peurs de la vie et de l’autre, une comédie légère et grave comme la vie. Un seule en scène donc…
Le mot de l'auteur...
Je serai à la Manufacture des Abbesses pour une rencontre avec les spectateurs et l'équipe. J'en profiterai pour dire tout le bien que je pense de la mise en scène (remarquable) de Karine Dedeurwaerder et de l'interprétation (formidable) de fanny Soler. Soit un auteur fier et heureux qui vous conseille vivement d'y aller.
DISTRIBUTION
Fanny SOLER
Mise en scène : Karine DEDEURWAERDER
Création lumière : Miguel ACOULON
Création son : Serge BOUC & Jacques GAFFET
Création costume : Bertrand SACHY
Création décor : Alexandrine ROLLIN & Charlie VERGNAUD
Acrobaties : Charlie VERGNAUD
Dès 16 ans
Durée estimée : 1 heure
Partenaires : Conseil Régional des Hauts-de-France, Conseil Départemental de la Somme, La Communauté de Communes Nièvre et Somme, La Chapelle Théâtre à Amiens, Le Centre Social et Culturel d'Étouvie...
Ce qu'en dit la presse...
Laurence Caracalla, Le Figaro
« La tour de Pise », de Diastème, dans une nouvelle mise en scène de Karine Dedeurwaerder, avec Fanny Soler, n’a rien perdu de son mordant ni de son mystère. Publié le Vendredi 21 avril 2023
Gérald Rossi, L'Humanité
Dans ce personnage de femme qui se demande comment tenir droit dans un monde où tout va de travers, la toute jeune Fanny Soler porte comme son aînée Jeanne Rosa, l’émotion à fleur de peau. Sur une très belle scénographie, la mise en scène tout en délicatesse de Karine Dedeurwaerder, accompagne finement ce texte d’une drôlerie bouleversante.
Marie-Céline Nivière, L'Oeil d'Olivier
Karine Dedeurwaerder à la mise en scène a rassemblé une équipe émérite pour un résultat concluant : le décor d'Alexandrine Rollin (le plongeoir central en bois entouré de plaques vitrées qui renvoient la lumière) est superbe et finement éclairé par Miguel Acoulon tandis que Serge Bouc et Jacques Gaffet ont conçu un environnement sonore de grande qualité. Tout concourt à mettre la comédienne dans les meilleures dispositions possibles. Et c'est l'habile Fanny Soler (qui n'est pas sans rappeler son illustre prédécessrice) qui fait entendre toute la subtilité du texte de l'auteur de "La Nuit du thermomètre". Elle montre une belle énergie et le sens du rythme dans ce spectacle de qualité qui s'approprie avec justesse le texte de Diastème et en propose une version fidèle et efficace.
Nicolas Arnstam, froggy's delight
C’est un moment touchant oscillant entre récits de moments de réalité déconcertante et d’autres anecdotes plus humoristiques et légères.
Le parcours de l’actrice sur le plongeoir est assez étonnant, en équilibre comme dans sa vie, elle y est tantôt installée et allongée tranquille, tantôt au bord prête à sauter et à se “mouiller”. Timide au début, le cheminement vers une moindre pudeur fait rire et attire l’admiration du public. Un joli moment pour ce seul en scène qui tisse un beau lien entre l’actrice très attachante et le spectateur! Simplicité, douceur et folie sont au rendez-vous! Stanza, Theatreactu
J'ai découvert ce soir, une comédienne que je n'avais jamais vu, qui est éblouissante ! Elle est fascinante! Robert BONNARDOT, Sorties à Paris
La mise en scène est au cordeau et pour cause, vu le peu d'espace dont dispose la comédienne. Les éclairages sont soignés et créent tout un monde autour du personnage. Au final, un spectacle qui, par son originalité, ne laisse pas indifférent. Gérard Noël, RegArts